Le Sénat a ratifié hier de manière presque unanime les ordonnances du Gouvernement portant sur la formation des élus locaux. Si j’ai regretté la méthode (encore des ordonnances…) et la connotation trop budgétaire du texte, j’ai toutefois reconnu son utilité.
La formation s’affirme de plus en plus comme un aspect essentiel de l’exercice des mandats locaux. Toutefois, malgré les textes, trop peu d’élus y ont encore recours souvent en raison du manque de moyens des collectivités (notamment les plus petites communes).
La formation comme la validation des acquis de l’expérience sont des impératifs pour que l’exercice d’un mandat amène, après celui-ci, vers de nouvelles expériences professionnelles. Cela permettra d’inscrire le mandat dans une perspective de carrière individuelle et contribuera à démocratiser l’accès aux fonctions publiques locales. Si ces ordonnances représentent un petit pas, il ne sera pas possible d’aller plus loin sans la création d’un vrai statut de l’élu assorti en contrepartie, pour les fonctions exécutives, d’une interdiction de cumul dans le temps.
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