Le Sénat examine ce soir le projet de loi de prorogation de sortie de l’état d’urgence.
Avec de nombreux collègues, je continue à me battre pour la mise en place d’un vote par correspondance au moins pour les prochains scrutins électoraux de mars 2021.
Les dernières élections municipales ont illustré les effets de la crise sanitaire : une baisse de la participation au second tour de plus de 20 points par rapport à 2014.
Si nous n’avons aucune certitude sur la permanence de la pandémie dans les six prochains mois, il est néanmoins certain que la crise du Coronavirus n’est plus un fait conjoncturel, mais bel et bien structurel.
Il faut donc anticiper ce qui pourrait se passer pour les prochains scrutins en organisant la possibilité d’un vote par correspondance.
C’est une exigence démocratique.
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