Défendre la filière foie gras en difficulté
6 mars 2020
C’est une première bonne nouvelle, mais le combat n’est pas terminé…
Hier après-midi je suis intervenu en séance pour défendre la filière palmipèdes, victime collatérale de l’expérimentation gouvernementale d’encadrement des promotions en volume mise en place dans la loi EGALIM.
Dès 2018, les acteurs de la filière avaient alerté le Gouvernement sur la prévisible catastrophe commerciale que générerait cette mesure. Bilan : une première année d’expérimentation marquée par des pertes qui s’élèvent de 35 à 44 % des volumes vendus en grandes et moyennes surfaces.
Ces pertes arrivent après les deux épisodes de grippe aviaire de 2016 et 2017 qui ont fortement marqué notre département et ont nécessité un effort d’investissement considérable de l’ensemble des entreprises (aidées en cela par l’État et les collectivités locales).
Le projet de loi d’accélération et de simplification de l’action publique (ASAP…) présenté par le Gouvernement faisait fi des remontées catastrophiques de la filière, tout comme des récents travaux parlementaires à ce sujet, et ne répondait toujours pas au problème.
La commission spéciale, dont je fais partie, a déposé un amendement qui a été adopté hier au Sénat, avec le soutien du groupe socialistes et républicains, pour mieux répondre aux difficultés rencontrées.
Cette avancée à l’initiative des sénateurs doit désormais passer devant l’Assemblée nationale. J’espère qu’elle sera notamment soutenue par les députés du département appartenant à la majorité LREM.
Reste au Gouvernement à prendre les mesures nécessaires le plus rapidement possible.
Il y a urgence pour des centaines d’entreprises et des milliers d’emplois…